19-03-2008

Bernard Cavanna

C’est fortement encouragé par Henri Dutilleux Georges Aperghis, Paul Méfano ou Aurèle Stroë que Bernard Cavanna (né en 1951) se consacre à la composition. Pensionnaire à la Villa Médicis (85/86), Bourse annuelle de la création, Prix SACEM pour la meilleure création contemporaine (1998), lauréat de la Tribune Internationale de l’Unesco (1999), Victoire de la musique, Grand Prix de la musique de la SACD (2007), ses œuvres ont produit une forte impression sur le public et la critique ; on citera particulièrement Io pour voix et onze instruments, La confession impudique (1987/92) opéra d’après le roman de Tanizaki, Messe un jour ordinaire, œuvre inspirée du documentaire filmé de Jean Michel Carré (Galères de femmes), les trois chants cruels pour soprano et orchestre ou le Concerto pour violon, œuvre commandée par Radio France pour la violoniste Noëmi Schindler et l’orchestre Philharmonique de Radio France. Dernièrement furent créés : en juin 2006 la version intégrale des Sept chants cruels pour soprano et ensemble (commande de l’ensemble Intercontemporain) sous la direction de Jonathan Nott, Zaïde actualités d’après un livret original de Michel Rostain (2006-2007), et Gennevilliers Symphony, sorte de concerto pour orchestre en cinq mouvements, commandé et créé par l’Orchestre national des Pays de la Loire sous la direction de Daniel Kawka en mars 2007. Il vient également de terminer une pièce pour l’orchestre philharmonique de Shanghaï créée en mai 2007, portant le titre : Variations pentatoniques sur un thème bien enfoui! Nommé compositeur en résidence à l’orchestre national de Lille, il prépare deux concertos : double concerto pour violon et violoncelle (Noëmi Schindler/Emmanuelle Bertrand) et un concerto pour accordéon (Karl Koop Konzert) pour son ami Pascal Contet. Bernard Cavanna a longtemps travaillé pour le théâtre, notamment avec Jean Gillibert, Antoine Vitez, Stuart Seide Daniel Martin, Michel Berretti, …, pour la danse avec les chorégraphes Caroline Marcadé, Angelin Preljocaj et Odile Duboc, ou le cinéma avec Pierre-Henry Salfaty et Alain Fleischer (avec qui il collabore régulièrement depuis 20 ans). Parallèlement à ses activités de compositeur, il dirige l’école nationale de musique de Gennevilliers depuis 1987 et anime également l’ensemble 2e 2m et une petite scène « alternative » : le théâtre du plateau. Il a par ailleurs produit et réalisé avec Laurence Pietrzak un film documentaire sur le compositeur roumain Aurèle Stroë qui a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix spécial du jury au Concours international Classique en images organisé par le Musée du Louvre (distribution : les films d’ici). www.bernardcavanna.com