23-04-2014

Irene Kopelman

Artiste argentine, Irene Kopelman poursuit depuis dix ans une pratique de dessin fondée sur la représentation et son histoire, artistique et scientifique, en investissant la technique la plus traditionnelle qui soit, le dessin d’après nature. Elle a ainsi réalisé plusieurs ensembles de dessins, peintures et aquarelles au sein de cabinets et musées d’histoire naturelle abritant des collections minéralogiques ou entomologiques, avant ces dernières années où elle se rend sur site, en Antarctique dessiner des glaciers, ou dans la jungle amazonienne représenter des éléments végétaux. Lors de ces expéditions, le plus souvent réalisées avec des chercheurs dans le cadre d’explorations scientifiques, elle réalise des notes de voyage qui renouent avec la tradition des botanistes et hommes de science du siècle des Lumières, journaux publiés systématiquement dans des livres d’artistes intitulés « Notes on Representation » aux éditions ROMA, Amsterdam. Avec l’artiste mexicaine Mariana Castillo Deball, elle a également fondé la Fondation Uqbar (au nom issu d’une nouvelle de JL Borges) qui organise des expositions et des publications associant recherche artistique et scientifique. C’est dans ce prolongement qu’elle a soutenu en 2012 une thèse de doctorat dont la synthèse est publiée dans l’ouvrage The Molyneux Problem. Récemment à Bruxelles, elle a réalisé l’exposition Jardin Chiral, une installation en forme de jardin en hommage aux phénomènes d’asymétrie présents dans la nature. www.labor.org.mx www.motivegallery.nl