23-11-2016

Emilie Notéris

Émilie Notéris est née en 1978 et se définit comme « travailleuse du texte ». Elle a publié des écrits théoriques, informés par les théories queer, féministes et qui prennent alternativement ou simultanément la forme d’essais ou de fictions. Elle a ainsi traduit des textes écofémistes (Reclaim), préfacé des textes des anarchistes Voltairine de Cleyre et Emma Goldman, et publié un essai sur le « fétichisme postmoderne », regroupant les usages psychanalytique, anthropologique, cinématographique et philosophique de la notion de fétiche. À la suite de recherches consacrées à l’écrivain James G. Ballard, ou à la série Games of Thrones, elle a développé la notion de « fiction réparatrice » en empruntant ce terme à la théoricienne féministe Eve Kosofsky Sedgwick, comme renversement de la tendance paranoïaque et dystopique de l’exercice théorique. Pour cela, Émilie Notéris se livre à une réévaluation et redéfinition de la notion de « sensible », en cherchant des exemples dans la littérature et dans le cinéma, notamment de science-fiction.