21-11-2018

Bernar Venet

Bernar Venet et son Effondrement 200 tonnes, Le Muy, 2015

Né en 1941 à Château-Arnoux-Saint-Auban, Bernar Venet réside depuis 1966 entre les États-Unis et la France. Sa recherche de la matérialité, de la chose directe, sans discours, et son goût de l’expérimentation le conduisent très tôt à porter un regard nouveau sur les constituants traditionnels de l’œuvre et sa recherche de l’univocité.

En 1961, lors de son service militaire à Tarascon, Bernar Venet réalise une performance où il est couché au milieu de détritus. C’est sa première œuvre revendiquée. Bernar Venet a tout juste 20 ans quand il enduit des toiles de goudron, expose un tas de charbon qui interroge la sculpture, fabrique des reliefs en carton peints uniformément au pistolet, enregistre le bruit d’une brouette tirée sur un chemin de graviers… Avec en commun, la volonté d’employer des matériaux industriels et l’obsession pour le noir.

Ses premières œuvres annoncent déjà les prémices de l’art conceptuel, il est encouragé par Arman, César, Jacques Villeglé. Comme Arman, il s’installe à New York fin 1966 où il expose aux côtés de Sol LeWitt, Donald Judd, Carl Andre, Dan Flavin… Amateur de sciences exactes, il met au point un programme de 4 ans au terme duquel il prévoit d’arrêter sa carrière artistique. En 1971, il se consacre à des rétrospectives de son travail à des conférences à travers le monde ainsi qu’à une série de cours à la Sorbonne.

À partir de 1976, l’œuvre qu’il reprend poursuit finalement son attachement aux formules mathématiques. Il décline notamment une série de sculptures appelées Lignes indéterminées, puis des sculptures en forme d’arcs en acier corten, ses plus connues, qui seront déclinées verticalement, horizontalement, disposées avec géométrie ou en désordre.

17h
Grand amphi de l'Ensba

Conférence exceptionnellement ouverte au public dans la limite des places disponibles.
 

Conférence suivie de la nuit Bernar Venet au macLYON 
Soirée exceptionnelle entièrement dédiée à l’œuvre de l’artiste.
​Dialogue de l’artiste avec Thierry Raspail, puis « Conjugaison et divorce de la voix, de l’image et de l’écriture », œuvre-programme avec performances et projections.
20h-22h30
Réservation conseillée