S4-Pratique / Expérimentation / Réalisation | 12 | 'Hello World!' | Nicolas Frespech
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : Apprentissage d'une méthode critique d'analyse d'oeuvres numériques.
Apprentissage des enjeux liés à la conservation des oeuvres numériques, sites Internet, photographie numérique... (indexation,conservation et valorisation des créations...).
Apprentissage des enjeux liés à l'écologie et à l'éthique des oeuvres numériques (logiciels Open Source, droits d'auteurs...).
Initiation et perfectionnement aux logiciels d'édition multimédia à travers différents exercices.
Edition numérique (livres d'artistes numériques...).
Initiation au fonctionnement du Commons'Lab (3D, impression 3D...)
Acquisition d'une culture net art.
Contenu : Le studio propose de dresser un panorama des pratiques artistiques liées au réseau Internet de ces 20 dernières années.
Découverte, analyse et pratique des oeuvres numériques, plus particulièrement celles réalisées pour le réseau Internet.
Tous connecté ? Web 2.0, Web sémantique, Internet mobile, livre numérique, Arduino, réalité augmentée ou puces RFID...autant de champs d'expression et de réflexion à disposition des artistes.
Ce studio se propose d'offrir aux étudiants les bases nécessaires pour envisager une pratique numérique en cohérence avec leurs différents projets artistiques.
Chaque exercice permettra d’explorer les logiciels ou les langages convoqués par des contraintes particulières. Ces exercices individuels et de groupe devront répondre à des sujets liés à l’actualité culturelle, sociale... La réactivité, à l’image de ce qu’il se passe sur les réseaux, sera valorisée. L'utilisation de logiciels et de formats libres sera encouragée. Les étudiants seront sollicités pour effectuer une veille informatique et artistique sur le réseau Internet : évolution des approches graphiques et éditoriales, évolution des logiciels et langages informatiques, évolution des pratiques liées aux différents supports numériques.
Les étudiants seront aussi invités à pratiquer des outils pour apprendre à maitriser leur communication sur le réseau (PAO, liste de diffusion...).
Ce studio est impliqué dans la programmation du Commons Lab ainsi que le Labo NRV.
Mode d'évaluation : Contrôle continu et rendu personnel.
Bibliographie : - Nicolas Thély, « Vu à la webcam (essai sur la web-intimité) », Les Presses du réel, 2002
- Nicolas Thély, « Mes favoris », MIX, 2008
- Nicolas Thély, « Basse def : Partage de données », Les Presses du réel, 2008
- Fred Forest, « Pour un art actuel : L'art à l'heure d'Internet », L'Harmattan, 1998
- Annick Bureaud, Nathalie Magnan, « Connexions : Art, réseaux, media », Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, 2002
- Camille Paloque-Berges, « Poétique des Codes sur le Réseau Informatique », Archives Contemporaines, 2009
- Dragan Espenschied, Olia Lialina, « Digital Folklore », Merz Akademie, 2009
- Leszek Brogowski, « Editer l'art », La Transparence, 2010
- Anne Moeglin-Delcroix , « Esthétique du livre d'artiste 1960-1980 : Une introduction à l'art contemporain », Le mot et le reste, 2012
- Edmond Couchot, « La Technologie dans l'art : De la photographie à la réalité virtuelle », Jacqueline Chambon, 2002
- Norbert Hillaire , Edmond Couchot, « L'Art numérique : Comment la technologie vient au monde de l'art », Flammarion, 2003
- Jean-Paul Fourmentraux, « Art et Internet : Les nouvelles figures de la création », CNRS, 2005
- Rachel Greene, « L'Art Internet », Thames et Hudson, 2005
- Mark Tribe, Reena Jana, « Art des nouveaux médias »,Taschen, 2006
- Fred Forest, « Art et Internet », Cercle d'Art, 2008
- « 15 ans de création artistique sur Internet », Les guides MCD, Musique et cultures digitales, 2009
- « ART++ », collectif, HYX, 2011
- Nicolas Bourriaud, « Radicant : Pour une esthétique de la globalisation », Denoël, 2009
- Jean Michel Oullion, « Les métiers d'internet - Le guide 2010-2011 », L’étudiant, 2010
- Anne Laforet., « Le Net Art au musée. Stratégies de conservation des oeuvres en ligne », Questions théoriques, coll. L>P, 2010
- Collectif, « Recherche et Création. Art, technologie, pédagogie,innovation », Editions du Parc, ENSA Nancy, 2009
Webographie :
Ressources du cours consultables à cette adresse : http://www.twitter.com/enbanf
http://www.poptronics.fr http://www.ecrans.fr http://culturevisuelle.org/icones/
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| 1234 objets | Niek Van de Steeg
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : 1.1 Objectifs généraux :
1.1.1 Savoir identifier quelques problématiques de la sculpture dans le champ de l’art contemporain
1.1.2 Savoir produire un objet
1.1.3 Savoir présenter/accrocher les objets réalisés
1.1.4 Savoir analyser et formuler les concepts basés sur les objets réalisés et les quelques des 1234 objets étudiés.
1.1.5 Savoir utiliser une technique spécifique de la sculpture
1.2 Objectifs spécifiques :
À la fin de ce studio, l’étudiant devrait être capable de :
1.2.1 Définir quelques concepts rencontrés lors de l’étude de 1234 objets.
1.2.2.1 Réaliser des phases d’études d'objets concrets
1.2.2.2 Entreprendre des travaux pratiques, études, expérimentations en relation avec son projet de 1234 objets
1.2.2.3 Utiliser les résultats de l’expérimentation pour la réalisation des objets
1.2.2.4 Utiliser les résultats de l’expérimentation pour la réalisation d’un objet ou une série d’objets dans un des secteurs du pôle volume.
1.2.3 Savoir construire des dispositifs de présentation en relation avec l’objet ou les objets réalisés
1.2.4 Savoir représenter toutes les phases du projet dans un document en utilisant, texte et image et références
1.2.5 Savoir utiliser un au plusieurs techniques disponibles au pôle volume, pour augmenter ces capacités techniques et d’autonomie.
Contenu : 1234 objets est un studio, un espace d’enseignement pratique et réflexif, pour expérimenter les enjeux de la sculpture dans toute sa dimension actuelle.
Les problématiques abordées sont :
Comment produire des objets qui relèvent du territoire de la sculpture et de l’art ?
Quelles sont les possibilités et quoi sont les contraintes de la fabrication, en relation avec les questions qui sont au centre aujourd’hui ? Bien sûr, cette question est toujours en relation avec le contexte du pôle volume de l’école d’art de Lyon, sa ville et sa région, son pays et le contexte international...
Savoir être pragmatiques et aborder les problématiques de fabrication des objets et des sculptures. Cette production est toujours accompagnée par de réflexions culturelles, historiques, philosophiques et politiques…
Le studio propose des plages horaires à orientation théorique, passant en revue un artiste ou un groupe d’artistes présenté par le professeur. Un compte Instagram 1234objets accompagne le studio et peut être fourni en images en relation avec la sculpture, par l’ensemble des participants du studio.
L’expérimentation est individuelle et toujours en étroite relation avec les techniciens du pôle volume.
En plus de son travail individuel, l’étudiant doit produire un travail avec un des techniques disponibles au pôle volume, pour augmenter ces capacités techniques et d’autonomie.
La réalisation est suivie par les techniciens du pôle volume et accompagné, validé et évalué par le professeur.
Mode d'évaluation : Évaluation à la fin de chaque semestre.
Présence au cours et participation aux activités de groupe-10 %
- la présence au studio
– Écoute attentive
– Participation dynamique
– Singularité
– Ponctualité
Différents stades du projet-40 %
La capacité de mettre en œuvre une sculpture en utilisant les moyens de l’école et plus spécifiquement le pôle volume
– Qualité d’exécution des stades de recherche
– Ouverture à la recherche et à l’exploration
– Singularité
Projets personnels-40 %
la réalisation de travaux pratiques personnels
–Qualités d’interrelation du processus de travail
–Qualités formelles des réalisations.
–Qualités formelles de présentation du travail
Capacités critiques et autocritiques-10%
La capacité de l’étudiant à exercer un regard critique/autocritique à propos du projet réalisé.
– Capacité à communiquer son point de vue vis-à-vis des projets entrepris.
Bibliographie : Cette bibliographie est à compléter. Il s'agit d'un exercice collectif, proposé aux étudiants entre la première et deuxième session du studio .
Histoire de la sculpture moderne, Herbert Read, Paris : Arted Éditions d'Art, 1985 ISBN 2-85067-068-5
Qu'est ce que la sculpture moderne ? Centre Georges Pompidou , 1986 ISBN2-85850-333-8
La Sculpture Aujourd'hui Judith Collins Phaidon ,Paris 2008, ISBN 978 07148 5861 6
Qu'est ce que la sculpture aujourd'hui ? Beaux Arts Editions Caroline Cros 2008
Dictionnaire international de la sculpture moderne et contemporaine, Alain Monvoisin
ISBN: 978-2841052110
Status of sculpture : [exposition itinérante, 1990] / [organisée par l'Espace lyonnais d'art contemporain] éditeur : Espace Lyonnais d'art contemporain, ISBN 2-906709-28-X br. 120 F
Dictionnaire international de la sculpture moderne et contemporaine, Alain Monvoisin
ISBN: 978-2841052110
Out of actions between performance and the object 1949 -1979, MOCA Los Angeles 1998 Isbn 0-500-28050-9
Support de cours : Les ateliers du Pôle Volume de l' école.
Un compte Instagram : 1234 objets
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| De Facto / In Situ | Olivier Nottellet Fabienne Ballandras
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : Interroger les enjeux des visibilités des projets depuis leurs origines jusqu’à leurs finalités.
Tout d’abord, il s’agira de développer la relation que peut entretenir chaque étudiant avec la diversité et la complexité des représentations, discours et informations que le monde contemporain produit sur lui-même : Définir des champs d’investigations, soustraire des fragments au réel (empreintes ou documents), les manipuler à travers une pratique ouverte de l’expérimentation pour interroger la manière dont ces formes parcellaires sont susceptibles d’alimenter le processus artistique.
Ensuite, au travers des expériences d’accrochages situés ou non il s’agira de questionner la rencontre entre les productions et les espaces qui les soutiennent, les entourent, les supportent.
Détendre les murs, déplacer les touches, les gestes, monter sur les pots et retendre les liens.
Interroger la place du regardeur, les enjeux de sa présence physique.
Relancer les dés qui régissent lieux de productions et lieux de monstration.
Contenu : Au début ça n’a pas de sens, ça se fait.
Au fur et à mesure les indices s’amoncellent :
Lignes perdues, mots griffonnés, croquis volants, images coupées, scènes en boucles, archives, documents, objets collectionnés, relevés précis, schémas sans logique, découpes radicales, sons entêtants…
Tout vient s’entasser, parfois sans raison apparente.
Vient le moment de trier, d’accrocher, de prolonger, d’agrandir, de copier, de multiplier, de jeter, de tout reprendre à l’envers : mettre en place une pratique de la factographie.
Le projet a besoin de temps et d’espace, de rencontres et d’imprévus.
Il commence à la ligne et se développe à l’échelle de ce qu’il décide de nous montrer.
C’est cette durée entre le réel de ce qui m’intéresse et la mise en oeuvre de ce que j’en extrais que nous vivrons comme l’expérience d’un projet à construire.
Ensemble nous construirons des hypothèses que nous tenterons de vérifier à la logique des murs, des regards incertains, des situations inventées.
Nous alternerons séances de fabrications et séances d’accrochages in situ ou en extérieur, la coexistence de nos points de vues sera un moteur certain à l’élaboration des positions des uns, des unes, des autres.
Pas de médium spécifique, tout est possible, mais un gout prononcé pour le dessin dans toute ses acceptations, de l’écriture au délié le plus libre :
Le dessin est un outil d’élaboration de langages visuels et un objet protéiforme et mouvant.
On peut lui assigner des rôles d’observation, d’analyse, de construction ou de réalisation. Il peut aussi bien prendre en charge la représentation de tout ce qui préexiste, prépare ou échappe aux autres pratiques que devenir un dénouement ou un aboutissement. On peut également s’interroger sur ce qu’est le dessin lorsqu’il n’est pas considéré comme une finalité ou une étape de recherche, lorsqu’il est une activité plutôt qu’un objet ?
Pour conserver cette conception complexe et ouverte du dessin, les étudiants devront engager une réflexion propre sur le(s) rôle(s) qu’ils donnent à cette pratique au sein de leurs projets.
Mode d'évaluation : Contrôle continu et bilan semestriel.
Bibliographie : Roland Barthes, « L’effet de réel », Communications, n° 11, 1968
Giovanna Zapperi (dir.) : L’avenir du passé / Art contemporain et politiques de l’archive. Presses universitaires de Rennes. (2016).
Aline Caillet et Fréderic Pouillaude : Un art documentaire: Enjeux esthétiques, politiques et éthiques. Presses universitaires de Rennes. (2017).
Marie-Jeanne Zenetti / Factographies : l’enregistrement du réel en littérature, Classiques Garnier, collection « Littérature, histoire, politique », (2014).Georges Didi-Huberman : Images malgré tout, Les éditions de minuit. 2005
Jacques Derrida, A dessein, le dessin suivi de Derrida, à l’improviste par Ginette Michaud Le Havre : Franciscopolis, 2013
Revue Tête à tête. Revue d’art et d’esthétique / www.revuetat.com. Rouge profond.
Roven. Revue critique sur le dessin contemporain. Roven éditions
Jean-Luc Nancy, « le plaisir au dessin », 2007.
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| GEPP | Pauline Bastard
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : Le studio a pour but de permettre à l’étudiant de donner de l’ampleur à ses projets, de lui proposer une expérience collective et d’engager avec le groupe une réflexion sur la production à la base de l’oeuvre.
Contenu : Le Groupe d’Entraide pour la Pratique et la Production est un système d’échange du temps et des savoir-faire. Les étudiants proposent des projets pour lesquels ils ont besoin d’aide. Le studio fonctionne comme un Système d’Échange Local, chaque étudiant est à la fois porteur de ses projets et participant dans les projets des autres.
Preneur de son, performeur, figurant, régisseur, photographe, décorateur, danseur, céramiste, monteur, modèle, déménageur, traducteur, mathématicien, musicien… Les étudiants s’entourent dans leur démarche et chacun prend divers postes selon les besoins. La communauté formée par le travail donne une réalité aux projets. Dans ce studio, les oeuvres ne sont pas dissociables de leur processus de production, ce lien constitue une base conceptuelle et méthodologique au développement des projets et à la réflexion.
Mode d'évaluation : La participation au studio est évaluée en contrôle continu et en bilan semestriel.
Le travail de production se passe en dehors du temps du studio : les projets se développent entre les étudiants. Le studio sert de base et de lieu de réflexion, on y prépare les projets et on y présente ce qui a été produit. Il est basé sur la participation et requiert une présence, une participation, une attention.
Bibliographie : Tim Ingold, Faire : anthropologie, archéologie, art et architecture, Dehors, 2017
Jacques Rancière, Le maître ignorant, 1987
William Golding, Sa Majesté des Mouches, 1954
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| Mise en oeuvre et développement | Collège Des Professeurs
| obligatoire | 3,00 |
| Objectifs pédagogiques : Développer les capacités de travail à travers l'expérimentation et l'étude dans le cadre du projet personnel et du travail d'atelier.
Contenu : Progressivement, tout au long du cursus, l'étudiant est amené à développer sa capacité de travail ainsi que la puissance et l'efficacité plastique de son projet personnel dans le cadre de l'organisation générale de ses divers travaux et expérimentations à travers un rythme et un processus de réalisation de plus en plus singularisés. L'ensemble des activités plastiques de l'étudiant est en résonance continue avec les enseignements de l'UE2 (problématique, méthodologie, projet).
Mode d'évaluation : Contrôle continu et bilan semestriel.
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| No Limit | Niek Van de Steeg David Renaud
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : L’étudiant doit mettre en place un système de production et d’analyse à partir des notions comme :
-la relation avec l’environnement
-la comparaison entre différents statuts et significations de son travail selon les situations de sa monstration.
Il s’agit alors de prendre en compte les objets ou les dispositifs dans les rapports qu’ils peuvent entretenir avec la complexité des espaces et des environnements :
Les espaces affectifs, anthropologiques, architecturaux, commerciaux, culturels, économiques, historiques, naturels, politiques, sociaux ...
L’étudiant doit construire un regard critique afin d’analyser les choses vues.
À partir ses observations, il doit pouvoir construire plastiquement et conceptuellement des objets et des images.
L’étudiant devra consolider sa méthodologie dans son approche des concepts artistiques et dans sa production afin d’acquérir les moyens de faire valoir sa singularité et sa créativité.
L’étudiant devra véritablement développer et montrer un goût pour la recherche, la découverte, construire des croisements et être capable de les faire transparaître dans les différentes phases de sa production.
Contenu : Que peut-on produire avec des limites, à la limite et au-delà des limites ?
Qui dit limites, dit frontières, dit territoires...
S’il y a frontières, limites ou bornes, cela définit un territoire, un cadre ; qui définit et comment sont définies les bornes (les frontières) ? Pourquoi, par et pour qui ? Quel est ou quels sont ces territoires ?
Une fois les limites franchies, ce sont un ou des nouveau(x) territoire(s) qui s’ouvre(nt) devant nous. Comment définir notre parcours à travers ceux-ci ? Comment rendre compte de notre expérience, de ce déplacement, comment faire part de ces explorations, de ces moments, comment donner à voir ce qui ne peut être vu ?
Ce sont les questions de l’invention, de l’art contemporain, de l’avant-garde, de la recherche et du dépassement…
Il n’y a pas de médium, ou il y en aura plusieurs, il y a un territoire qu’il faudra contourner, outrepasser…
Le cartographe ne représente pas, mais associe pensée et imagination pour à la fois déduire et produire l’image possible d’un territoire. Elle élabore tout en même temps la description et la construction d’un objet de connaissance dans un effet de représentation.
Question de mise à distance.
Cette représentation du territoire sera activée par des allers et retours sur le terrain du Grand Lyon. Les cours et les séances à l’école dans les ateliers porteront sur des questions réflexives (vous travaillerez les questions de la représentation du territoire) et alterneront avec des promenades, des parcours et des sorties.
Les sorties de l’école dépasseront les bornes de l’atelier, vous utiliserez le territoire de la ville et vous travaillerez les interstices, les terrains vagues, les frontières pour, espérons-le, dépasser les limites. Ceci dans le but de montrer combien l’engagement individuel contribue à façonner la ville. Agir, à la limite et sur les limites, pour mieux détourner, les espaces, l’organisation et les signes, et peut-être, provoquer/convoquer l’engagement d’autres résidents en utilisant la notion de communauté et de partage…
« … Faire une carte, c’est peindre, graver, coudre, coller, installer, utiliser un ordinateur ou un simple crayon (variété des médiums et des mises en œuvre). Une carte c’est une feuille imprimée, une toile, un tissu, une image projetée, griffonnée sur un bout de papier, ou encore un tracé éphémère à même le sol (variété des supports et des formats). Cartographier, c’est représenter la terre, le ciel, un territoire, un itinéraire, un flux, l’intérieure du corps, l’île d’Utopie, la rêverie d’un artiste (variété des objets et des référents). Une carte c’est aussi l’image d’un projet comme signe d’une action passée, c’est un document qui témoigne du travail d’un artiste ou une œuvre à part entière, c’est encore le moyen de revendications politiques ou un simple jeu graphique (variété des usages, des statuts et des finalités)… »
Julien Béziat, « La carte à l’œuvre, Cartographie imaginaire création », Presses universitaires de Bordeaux, coll. Artes, p.14.
« …En parcourant les villes à pied, ces artistes* font de l’acte de marcher une communication collective et rappellent que cette activité élémentaire est au cœur même de l’urbanité. Ils contribuent ainsi à renforcer l’attrait des styles urbains et de la marche en particulier. La marche comme « pratique esthétique » pour reprendre le titre du livre de F. Careri, écrit en 2002, devient alors une autre façon d’appréhender la mobilité douce. La démarche artistique pourrait ainsi produire des messages forts, interpellant directement l’imaginaire du citadin, l’entrainant à infléchir peu à peu ses représentations de la marche au sein de cette matrice communicationnelle permanente qu’est la ville…»
Mode d'évaluation : Contrôle continu et bilan semestriel.
Bibliographie : - Julien Béziat, « La carte à l’œuvre. Cartographie imaginaire création », Presses universitaires de Bordeaux, coll. Artes, 2014
- « Cartes et figures de la Terre », Centre Georges Pompidou,1980
- Jean-Marc Besse, « Cartographier, Construire, Inventer », in Les carnets du paysage n° 7, 2001
- Christine Buci-Glucksmann, « L’œil cartographique de l’art », Galilée, 1996
- Giovanna Borasi, Mirko Zardini, « Comment s’approprier la ville », Centre Canadien d’Architecture, Sun, Montréal, 2008
- Bruce Bégout, « Suburbia. Autour des Villes », Inculte, Paris, 2013
- « Hacking the City. Interventions in urban and communicative spaces », Sabine Maria Schmidt, Museum Folkwang, Essen, 2011
- Collectif avec Negri Toni, « La ville-monde aujourd’hui : entre virtualité et ancrage », L’Harmattan, Paris, 1996
- Davilla Thierry, « Marcher, créer. Déplacements, flâneries, dérives dans l’art de la fin du xxe siècle », Éditions du Regard, Paris, 2002
- Mark Davis, « Soyez réalistes, demandez l’impossible », Les Prairies Ordinaires, Paris, 2012
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| Point de vue, images du monde | Guillaume Janot
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : Initiation théorique et pratique.
Maitrise de l’outil photographique et compréhension de ses enjeux.
Développement d’une démarche personnelle.
Contenu : 'L'acte photographique n'est pas juste une captation, un simple enregistrement, mais la construction consciente et volontaire d'une image.' Stephen Shore.
La fabrication d’une image photographique est sous-tendue notamment par la question du point de vue, tant spatial que mental. On évoque souvent la question de la place du spectateur, nous tenterons ici de réfléchir aussi sur la place de l’artiste lorsqu’il se pose dans et/ou devant le monde pour en construire une représentation.
Le studio s'appuie sur une pratique photographique régulière de votre part, sur le développement d'une démarche personnelle, et une analyse critique collective des travaux produits.
Ce sera l'occasion d'aborder quelques problématiques liées à l' apparition de la photographie depuis son invention jusqu'à aujourd'hui, nous exposerons et commenterons de nombreux documents et oeuvres photographiques contemporains ou historiques (lecture des textes fondateurs, approche des enjeux actuels...)
Mode d'évaluation : Contrôle continu et bilans semestriels.
Bibliographie : « Histoire de la photographie », Lemagny/Rouillé, Bordas.
« L’ invention d’ un regard, 1839-1918 » Musée d’ Orsay, RMN .
« Le public moderne et la photographie » Charles Baudelaire .
'Hommes du XXème siècle', August Sander.
« Sur l’ art et la photographie », Walter Benjamin, arts et esthétique.
'Louons maintenant les grands hommes', Walker Evans et James Agee, Terre humaine Plon.
« American photographs » Walker Evans, Moma .
« Le style documentaire 1920-1945 » Olivier Lugon, Macula .
La dénivelée » Hubert Damisch, Seuil
.
« Le photographique » Rosalind Krauss, Macula
.
« Platitudes » Eric de Chassey, Gallimard
.
« La chambre claire » Roland Barthes.
Pour une philosophie de la photographie. Wilém Flusser. éd Circé.
Les raisons du paysage. Augustin Berque. éd. Hazan.
Revues : « Etudes photographiques », SFP
« Les cahiers de la photographie: Robert Frank, Henri Cartier Bresson, William Klein etc... »
également, bien sûr : les monographies des photographes,
(et différents textes communiqués au fur et à mesure de nos questionnements, de nos rencontres et de nos besoins).
Support de cours : Présentation régulière sous forme de cours et de projections liés à l'Histoire ansi qu'à l'usage de la photographie aujourd'hui.
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| Prendre son temps | Veit Stratmann
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : A partir des travaux de Erwin Panofsky et Max Imdahl nous réfléchirons sur la stratification des couches d'information, et donc de lecture, d'une oeuvre d'art. La prise en compte de ces couches nécessite une définition de la distance que le spectateur souhaite entretenir avec cette même oeuvre. Le studio constitue une tentative de comprendre ce “choix de distance” comme outil de travail plastique.
Contenu : Chaque séance sera centrée sur UN travail d'UN(E) étudiant(e) ou UNE Oeuvre à choisir dans des Institutions lyonnaises.
Sur la base d'un description minutieuse (voir ergoteuse) – et donc lente – par l'ensemble des participants du studio, nous allons tenter une analyse / lecture critique du phénomène plastique en question, non pas dans le but de son “amélioration”, sa “correction”, sa “déconstruction” ou son “enrichissement”, mais dans l'optique de nommer sa place dans le monde. Il s'agit d'une tentative -évidemment vouée à l'échec- d'épuisement des informations contenues dans un phénomène plastique, et des possibilités de sa liaison au monde
Mode d'évaluation : Contrôle continu et bilan semestriel
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| Print, Print | Nicolas Romarie
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : Développer une pratique dans le champ de l’édition d’artiste.
Appréhender les différents supports et techniques d'impression papier.
Penser la diffusion et l’exposition.
Contenu : Depuis une pratique déjà affirmée de l’édition ou partant d’une autre pratique — dessinée, photographique, filmique, textuelle —, ébauches de travaux, carnets de notes, pièces déjà réalisées ou projets abandonnés par ailleurs, il s’agit de penser et réaliser une ou plusieurs éditions imprimées sur papier ou numériques.
Afin de trouver la forme appropriée à chaque projet, sont abordées les composantes d’une édition d’artiste imprimée — mise en page, format, support, production, diffusion — et la singularité propre à ce médium à part entière.
Les séances de travail sont collectives, prolongées au besoin de rendez-vous individuels. La fréquentation active du pôle édition est encouragée, tant pour une première approche des outils — sérigraphie, offset, jet d’encre grand format, laser, façonnage — qu’un usage approfondi.
En début de chaque séance, présentation d’éditions d’artistes, aventures éditoriales, portraits d’éditeurs.
Mode d'évaluation : D’octobre à mai, suivi continu — travail d’atelier, discussion collective, réalisation.
Évaluation en fin de semestre.
Bibliographie : Christoph Keller et Michael Lailach, « Kiosk – Modes of Multiplication: A Sourcebook on Independent Art Publishing 1999-2009 », JRP/Ringier, 2009
« L'effet papillon, 1989-2007 », Centre d'édition contemporaine, Genève, 2008
Jörg Adolph et Gereon Wetzel, « How to Make a Book with Steidl », dvd, 2011; « How to Make a Book with Carlos Saura et Steidl », dvd, 2017
Support de cours : Actualité d’éditeurs, distributeurs, librairies, galeries, artothèques produisant et diffusant des éditions d’artistes : Maison du livre de l’image et du son, Villeurbanne; After 8 Books, Paris; Florence Loewy, Paris; Centre des livres d’artistes, Saint-Yrieix la Perche; Centre d’édition contemporaine, Genève; Nieves, Zürich; Roma Publications, Amsterdam; Motto Berlin-Vancouver-Bruxelles-Zürich; Printed Matter, New York, entre autres.
Salons : Multiple Art Days, Paris; Offprint, Paris; Missread, Berlin; New York Art Book Fair
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| Questions d'interprétations | Yaïr Barelli
| facultatif | 0,00 |
| Objectifs pédagogiques : L'interprétation est un élément essentiel de l'art vivant. Elle est aussi un outil qui est accessible partout, à tous et dans n'importe quelle situation. C'est le niveau d'engagement dans une action, qui définit la qualité de l’évènement. Nous allons travailler avec et contre le regard de l'autre, utiliser la situation d'une visibilité comme un appui et un défi de travail. Nous utiliserons l’interprétation physique de consignes verbales en naviguant entre diverses pratiques (yoga, danse, parole, chant, mimétismes) et selon différentes polarités (lâcher prise, introspection, extravagance, maîtrise). Ces explorations seront menées individuellement et en groupe selon une approche privilégiant une appréhension des outils performatifs entre vous et dans vos projets personnels, qu'ils relèvent de la performance ou non.
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| Réalisations | Collège Des Professeurs
| obligatoire | 4,00 |
| Objectifs pédagogiques : Dans la continuité de l'organisation et de l'évolution plastique du travail (cf. fiche mise en œuvre et développement), l'étudiant est amené à prendre en charge la dimension de finition des travaux en adéquation avec les enjeux plastiques, conceptuels et méthodologiques du projet.
Contenu : En option art, depuis le 'non-fini' jusqu'à 'l'hyper-poli', du 'trash' au 'clinquant' en passant par 'l'esthétique du fragment' ou le 'non-visible', il semble évident que la qualité des réalisations ne puisse être définie que de façon singulière et relativement à l'orientation du projet personnel de l'étudiant jusque dans son approche des consignes et contraintes données sous forme de thématique ou territoire dans le cadre du 'programme' d'atelier.
Mode d'évaluation : Contrôle continu et bilan semestriel.
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| Vidéo - Lectures d’images | Olivier Zabat
| option | 2,00 |
| Objectifs pédagogiques : Découverte et approfondissement théorique et pratique des outils numériques à partir des travaux de l'étudiant lors de séances de Lectures d'Images.
Les Lectures d’Images qui accompagnent le travail pratique se positionnent comme un laboratoire d’analyse du regard et de la multitude des angles possibles dans le développement de l'écriture et de la pensée filmique. C'est un lieu de recherche et de propositions.
Les vidéos présentées sont la matière d'échanges collectifs, étudiants/enseignant(s), où sont questionnés les modes et les enjeux filmiques pour développer et aboutir les projets. C'est un temps d'accompagnement qui agit et fait le lien entre le travail solitaire et le temps où le projet est partagé et rendu public.
Contenu : Les outils de prise de vue d’aujourd’hui se multiplient à partir d’un « tronc commun » qui est l’image HD (haute définition 2K, 4K). Dans le choix de ces outils pour construire une recherche filmique se pose maintenant la question de leurs spécificités propres (haute définition, rapidité de traitement et de communication, texture cinématographique…) et de la pertinence de leur mise en œuvre et de leur adaptation à la démarche artistique. Ce choix, au-delà de l’aspect technique et formel des outils, implique de prendre en considération les aspects plastique, éthique, politique, artistique qui les accompagnent. Comment ces outils déclinés peuvent-ils permettre à chaque étudiant un accès parcellaire à l’ensemble des formes revendiquées comme filmiques aujourd’hui (cinéma, télévision, art vidéo…) et donner lieu au développement de travaux cohérents et singuliers ? Quel est le moment charnière où des images numériques deviennent film ? Intention, prise de vue, direction, montage, générique de fin, diffusion ?
Ces questions seront abordées lors des Lectures d’Images (intensives en année 3) durant lesquelles, à chaque session, l'étudiant sera invité à présenter une vidéo aboutie ou des éléments de recherches, en cours de projet, devant tous les inscrits au studio et en présence de l’enseignant. En plus de la présentation formelle et critique, l'étudiant devra formuler une (des) question(s) précise(s) sur le film ou la séquence présentée, en relation avec une interrogation pratique, esthétique voire éthique sur le film ou une partie du film. Elle sont l'amorce et l'axe de l'échange collectif et paritaire en vue de trouver une ou des solutions ou proposer une orientation de travail à venir. Les séances de présentation de travaux de Lectures d’Images peuvent s’accompagner du visionnage de films sélectionnés par l'enseignant du studio.
Mode d'évaluation : Contrôle continu et bilan semestriel.
Bibliographie : - André Bazin, « Qu’est-ce que le cinéma ? », Cerf, coll. 7e art, 1976, 372 p.
- Raymond Bellour, « L’entre-images », La Différence, coll. Essais, 2002, 349 p.
- Bernard Benoliel, « Opération Dragon de Robert Clouse », Yellow Now, coll. Côté Films n° 17, 2010, 128 p.
- Robert Bresson, « Notes sur le cinématographe », Gallimard, coll. Folio, 1995, 137 p.
- Gilles Deleuze, « Cinéma, tome 1. L’image-mouvement », Minuit, 1983, 298 p.
- Gilles Deleuze, « Cinéma, tome 2. L’image-temps », Minuit, 1985, 378 p.
- Serge Daney, Serge Toubiana , « Persévérance », P.O.L, coll. Essais, 1994, 171p.
- Michel Rush, Christian-Martin DIiebold, « Les nouveaux media dans l’art », Thames and Hudson, coll. L’univers de l’art, 2005, 248 p.
- André Gardies, « Le récit filmique », Hachette, coll. Contours littéraires, 1993, 151p.
- Guy Gauthier, « Le documentaire, un autre cinéma », Armand Colin, coll. Cinéma, 2008, 428 p.
- Michel Chion, « Ecrire un scénario », Cahiers du cinéma, coll. Essais, 2007, 344 p.
- Henri Colpi, Nathalie Hureau, « Lettres à un jeune monteur », Seguier, coll. Carré ciné, 2006, 176 p.
- Dominique Païni, « Le temps exposé : Le Cinéma de la salle au musée », Cahiers du cinéma, coll. Essais, 2007, 142 p.
- Andrei Tarkovski, « Le temps scellé », Cahiers du Cinéma, coll. Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 2004, 288 p.
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| Workshops | Collège Des Professeurs
| obligatoire | 1,00 |
| Objectifs pédagogiques : Acquisition de connaissances dans le cadre d'un atelier intensif d'enseignement dirigé par une personnalité extérieure à l'école, qu'il soit artiste designer ou auteur en collaboration ou non avec un ou des professeurs.
Contenu : La durée (entre 2 et 5 jours) et le fonctionnement du workshop varient selon les enjeux pédagogiques. Les contenus sont très diversifiés et en corrélation avec le travail des personnalités invitées.
Le workshop peut s’inscrire dans un ensemble thématique d’enseignements du type arc/atelier de recherche et de création.
Mode d'évaluation : Evaluation lors du bilan semestriel.
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