Prix de Paris 2025

Le prix de Paris est la distinction la plus importante et la plus ancienne de l’ENSBA Lyon. Il a été créé en 1876, puis complété en 1929 par le legs Pézieux à la Ville de Lyon. À l’origine, il permettait au lauréat·e de poursuivre des études à l’École des beaux-arts de Paris et de bénéficier ainsi de l’émulation artistique de la capitale.
À sa création, le prix de Paris est à l’École des beaux-arts de Lyon ce que le prix de Rome est aux Beaux-Arts de Paris – une reconnaissance, un passeport, une distinction. 

Le prix de Paris, en collaboration avec la Cité internationale des arts à Paris est décerné chaque année en septembre, par un jury qualifié à un/une jeune artiste tout juste diplômé.e de l’ENSBA Lyon, après cinq années d’études.
Le prix de Paris donne droit à la jouissance d’un atelier-logement à la Cité internationale des arts à Paris pour une durée d’un an, à une bourse de recherche.

→ Le Prix de Paris 2025 bénéficie du soutien de la Fondation de l’Olivier.
« La Fondation de l’Olivier a pour objet de soutenir des actions et programmes sanitaires, éducatifs, scientifiques et culturels qui permettent à l’homme au sein de la société d’améliorer ses conditions de vie, ses connaissances et de se réaliser. »

→ Le prix de Paris 2025 a été décerné à Théophile Rolland par Chloé Vidal, présidente de l’EPCC Ensba Lyon, en présence du jury et des artistes participant·es.
Il remporte le prix de Paris avec son installation : "Brief laugh, good laugh, silence".

Théophile Rolland (DNSEP Art 2025)
Né à Lille en 1998, vit et travaille à Lyon. Diplômé d’une licence Arts du spectacle – Images (cinéma et photographie) à l’université Lyon 2 (2019), d’un DNA (2023, ENSBA Lyon, félicitations du jury) et d’un DNSEP (2025, ENSBA Lyon, félicitations du jury). Son travail prend souvent la forme d’objets bricolés qui, par allusions aux jeux d’optique, aux imaginaires de la magie et du cinéma, ouvrent une réflexion sur les systèmes de valeur et d’attention.

"Brief laugh, good laugh, silence" - 2025
Installation
Réalisée à partir de matériaux glanés, l’installation Brief laugh, good laugh, silence prend la forme d’une scène de projection évoquant tour à tour les spectacles de magie, le cinéma expérimental ou encore les shows télévisés. L’installation explore des stratégies de captation de l’attention dans un registre amateur, voire parodique, concentré autour du « voir » et du « fait-main ». Fascinées par l’envers du décor, des marionnettes-chaussettes alignées en gradins font écho aussi bien aux sock puppet accounts – ces faux profils anonymes créés sur le web pour brouiller les opinions – qu’à de simples créations
enfantines.