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16-04-2014

Journée d'études Pascal Poyet

 

Pascal Poyet, poète, traducteur, éditeur

Cette journée d'études de la Station d'arts poétiques (programme d'enseignement, de recherche et de création vers l'écriture poétique) aborde en particulier les relations arts poétiques / arts pastiques / traduction (en sa présence).

Écrivain et traducteur, il co-dirige avec l’artiste Goria les éditions « contrat maint » qui, depuis 1998, publient des textes d’artistes et de poètes contemporains, des traductions et des essais.

Il a récemment publié Draguer l’évidence et Linéature (Eric Pesty Éditeur, 2011 et 2012) et Un Sens facétieux (CIPM/Spectres familiers, 2012). Il a traduit les textes de nombreux poètes et artistes américains contemporains dont deux livres de David Antin, je n’ai jamais su quelle heure il était et accorder (Héros-Limite, 2008 et 2012). Sa traduction du livre de Lisa Robertson, Cinéma du présent, paraîtra à l’automne 2014.

« Bon. J’entre à la fin des années quatre-vingt dans une école d’art, celle de Grenoble [...] Ce que je cherche, là encore, c’est à vivre une expérience. C’est peut-être même un mode de vie, un mode d’exister, pour ainsi dire. Et comme toute expérience qu’on mène, elle passe par les moyens qui nous semblent, intuitivement d’abord, nécessaires [...] Écrire, dans ce contexte, m’est apparu comme une économie en quelque sorte. La possibilité, avec presque rien, d’être constamment, quotidiennement, au travail dans un domaine qui excède de beaucoup la simple production de textes et que j’ai d’ailleurs scrupule à appeler domaine [...] Rendre plus fin, questionner, commenter, et j’y suis encore, un rapport aux choses, à l’espace... » (entretien avec Marie-Laure Picot, Cahier critique de poésie, CIPM, 2012).

Pascal Poyet fera en grand-amphithéâtre une lecture à travers plusieurs de ses textes, évoquant les rapports divers (et libres) que l’écriture comme expérience entretient avec d’autres pratiques artistiques ou de la recherche, notamment la sociologie et la linguistique.

Il a participé au deuxième numéro d’Initiales, et est intervenu en workshop du 12 au 16 mai à l’ENSBA auprès des étudiants de première année.

Mercredi 16 avril (10h00 -18h00)
Lecture en amphithéâtre à 17h