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Du 28-04-2022 au 01-05-2022

Aurélie Pétrel à Art Brussels

Aurélie Pétrel, née en 1980 à Lyon, France.
Vit et travaille à Paris, Romme, France et Genève, Suisse

À l’occasion de ce Solo pour Art Brussels, l’artiste Aurélie
Pétrel présentera plusieurs œ u v r e s d e d i ! é r e n t e s périodes de sa carrière,permettant aux visiteurs de découvrir plus en profondeur son travail.
Penser la photographie comme partition n’est pas la même chose que penser une
œuvre comme partition, et encore moins une exposition comme partition. Et pourtant, depuis le tout début des années 2000, l’artiste et photographe Aurélie Pétrel, conjugue dans son œuvre, les trois modes d’investigation du mot partition et ce à partir de la pratique photographique dans l’étendue de ses potentialités opératoires en tant que processus, de ses mutations matérielles en tant qu’image (77 expérimentions, 2017/CPIF Pontault Combault), de ses cycles successifs en tant que matrice interprétative (Cycle Polygone, 2001-2016, Tokyo). L’artiste nomme d’ailleurs ses œuvres « Partitions photographique ». Car en e!et, la pratique photographique, ancrée dans six villes choisies en fonction notamment de leur architecture, est à la base de ses recherches et de ses pièces. Elle est cette « prise de vue latente » originelle, en attente de révélation, de déplacement, d’hybridation, de transferts sur di!érents supports, de devenirs supports allant de la sculpture à l’architecture mais latence de l’image se dévoilant plus récemment par sa traduction en données (Hexagone, 2018/Lausanne) ou paradoxalement par sa quasi disparition à force de process (Altérations-Réactivations, 2014), de transports, de re-distribution,
(Axionométrie 2 inactinique Fiac, Projects, Paris (2018)... Mettant ainsi en œuvre les outils formels et les processus intellectuels tant des artistes que des chercheurs en linguistique, en philosophie, Aurélie Pétrel, qui a aussi réactivé les archives de l’architecte déconstructiviste Peter Eisenman, (Track 3, (2019)
Toronto), conjugue de manière singulière démarche plasticienne et démarche conceptuelle dans une suite progammatique de mises en situation, où le format d’exposition rejoue à chaque fois di!éremment, la dimension interprétative de toute partition, de toute photographie en latence, de toute forme en attente de
réactivation…

Texte de Michelle Debat, pour le séminaire « photographie en acte(s) » INHA/
Paris/8 – 25 mars 2019 

Du 28 avril 2022 au 1er mai 2022