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07-12-2022

Conférence - Yôko Higashi

Yôko Higashi, Le bruit des chrysanthèmes © Yves Montmayeur

Yôko Higashi est née en 1974 à Yokohama.  Danseuse butô, chorégraphe, compositrice, chanteuse et musicienne japonaise, elle collabore avec de nombreux artistes.

Elle débute la scène à Tokyo, ensuite à Lyon après avoir expérimenté différentes expressions corporelles et musicales : chant classique, théâtre Nô (avec Mansaburo (Makio) UMEWAKA), danse Butô (avec Akiko MOTOFUJI, Akira OKAMOTO, Mitsuyo UESUGI et Masaki IWANA), Commedia dell’arte (à l'ENSATT) et Aïkido....

D'abord danseuse interprète entre 2000-2001 pour Masaki Iwana, danseur-chorégraphe de Butô, elle débute en 2003 un travail de recherche, en tant que chorégraphe – danseuse, en collaboration avec divers musiciens, notamment le compositeur Lionel Marchetti.

Organisatrice d'un atelier de danse butô à Lyon, elle est invitée régulièrement en tant qu’intervenante pour participer ou créer des ateliers danse/théâtre/musique dans les écoles d‘arts et de théâtre depuis 2015. 

En tant que compositrice, elle mène des collaborations avec le réalisateur de films documentaires Yves Montmayeur. En 2006, elle s'est investie dans un projet musical solo, intitulé « Hama Yoko », une forme électro-pop influencée par la musique concrète. Ses compositions sont diffusées à plusieurs reprises sur France Musique. Depuis 2012, elle a été programmée également dans des festivals organisés par l'INA-GRM.

Pour le cinéma, après avoir joué dans plusieurs courts métrages au Japon pendant ses études, elle a interprété, en 2018 le second rôle dans le court métrage « Le censeur des rêves » de Léo Berne et Raphaël Rodriguez (Prix de la meilleure actrice de second rôle lors du festival Roma Prisma Independent Film Awards à Rome, mars 2022).

Dans le cadre du programme de conférences de l’Ensba, Yôko Higashi vient parler de sa pratique du butô et donne une performance suivie d’une discussion. Il s’agit de montrer les liens d’une pratique en dialogue avec les champs de la littérature (Yukio Mishima, Jean Genet), de la Nouvelle Danse Allemande et d’un anti-théâtre (Artaud), mais surtout de comprendre les dialogues entre des arts et des démarches « en miroir », et montrer une histoire croisée de formes à la recherche d’une émancipation des conventions.