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23-02-2022

Journée d'études Station d'arts poétiques - David Christoffel

© Festival d'automne à Paris

Performance de l'auteur : Terreurs du superlatif. Prototype d'opéra parlé.

Cette journée d'études de la Station d'arts poétiques (programme d'enseignement, de recherche et de création vers l'écriture poétique) aborde quelques points saillants des pratiques d’écriture, de performances et de créations radiophoniques de David Christoffel (en sa présence).

Poète et compositeur, homme de radio, docteur en musicologie de l’EHESS, auteur d’opéras parlés (Échecs opératiques, Opéra de Rouen, 2018 ; Consensus partium, Festival d’automne à Paris, 2020) et de pièces radiophoniques pour la scène, il mène aussi une réflexion sur les rapports entre poésie et musique par des articles. Il a dirigé le volume Orphée dissipé (RSH, 2018).

Il produit des magazines et des émissions de créations pour France Culture et Espace 2 (RTS) et le programme Metaclassique diffusé sur des radios associatives, qui fait l’objet d’une publication annuelle (Les Annales de Metaclassique, éditions Aedam Musicae).

Il est également l’auteur d’Ouvrez la tête (ma thèse sur Satie) (éditions MF, 2017) et de l’essai La musique vous veut du bien (PUF, 2018).

Livres d'arts poétiques [sélection]

Argus cannibalisme, coll. L’inadvertance, Publie.net, 2011 ; Voyez qui virevolte (avec L.L. de Mars), Ce qui reste, 2017 ; En avant Tarkos (L'arbre à paroles, 2017) ; Consolante électorale (coll. trait court, Passage d'encres, 2015) ; Judex (collectif avec L.L. de Mars), Cinquième couche, 2015.

« [...] le livre de poésie me semble un espace idéal pour donner un relief critique aux manipulations de sources, il peut être propice d’y associer des voix que différents horizons de profération sont venus altérer variablement. À vrai dire, je ne vois même pas de meilleur endroit que le livre de poésie pour faire entendre, en silence, la tragédie de ces variations de voix. C’est l’articulation entre le texte et la musique qui peut être rejouée de manière différente d’un opus à l’autre. Et c’est pourquoi je ne fais pas de séparation entre ces écrits : non seulement, je ne me sens pas capable d’une poésie « pure » et un poème écrit « avec » la musique est de toute façon un poème. » (Musique et poésie aujourd'hui, entretien avec Laure Gauthier, remue.net)

Si Christoffel fait apparaître la musique, c’est-à-dire s’il fait apparaître le sens du sensible, loin de la signifiance (loin et en elle), c’est ainsi également parce qu’il fait vivre l’humour comme une présence en soi. Une présence qui résonne en nous. Qui sonne. Qui est façon percussive de questionner notre monde. De questionner le langage. (Matthieu Gosztola, https://ver.hypotheses.org/372)

Dans le cadre de La Station d’arts poétiques

Ensba
Salle de cours du premier étage
8 bis quai Saint Vincent
69001 Lyon

La journée d’études se conclut par une conférence performée en grand amphithéâtre à 17h.

La Station d’arts poétiques