Accueil > Actualités > Expositions > Productive Contradictions

Du 18-09-2017 au 07-10-2017

Productive Contradictions

Beyrouth, 2017
Soufiane Ababri, homodiscotecus, 2017. Installation sonore, architecture, dessins sur papier.
Michael FitzGerald, Hyperkulturemia I, II, III, 2017. Impressions sur textile.
Marielle Chabal, Amadeous, 2017. Architecture, salon de lecture, magazine Reset !
Hajnalka Tulisz, Wunderground, 2016, Sunset, 2016, No-go zones in the mind, 2016, No-go zones in paper, 2016. Dessins sur papier.
Shooting Stars in Daylight, 2017. Série de photographies.
Ghita Skali, Down the Memory Lane: the Markar, 2017. Vidéo, 26’.

Soufiane Ababri, Marielle Chabal, Michael FitzGerald, Ghita Skali, Hajnalka Tulisz
Résidents du post-diplôme de l’Ensba Lyon 2016-17
Commissariat : François Piron

Comme pour chaque exposition organisée avec les résidents d’une année du post-diplôme de l’Ensba Lyon, il s’agit de poser les termes de l’équation qui met en équilibre la singularité des préoccupations et des manières de faire de chacun des artistes, tout en manifestant les traces et conséquences des conversations, des échanges et des expériences traversées par le groupe, au cours des rencontres et des voyages effectués, en l’occurrence à Athènes et à Beyrouth. Ces deux villes aux frontières fragiles sont des endroits conflictuels où des formes de résistance subsistent dans les communautés artistiques ; des endroits où malgré les processus d’homogénéisation, les contradictions (sociales, urbanistiques, culturelles) sont une forme de vitalité. Les contradictions sont des formes d’objection, qui captent ou détournent l’attention, qui travestissent les vérités imposées, et défont les essences et les identités établies. C’est sous le signe de la « contradiction productive » que se construit cette exposition et les œuvres, hétérogènes, qui la constituent.

« Dans le monde réellement renversé », écrivait avec mélancolie Guy Debord dans La Société du Spectacle, « le vrai est un moment du faux. » Ce à quoi la romancière Margaret Atwood répond en un sens : « Même si ce sont de fausses nouvelles, elles doivent bien signifier quelque chose (…). N’importe quelle nouvelle, maintenant, vaut mieux que pas de nouvelles du tout. » (La Servante écarlate)

Les œuvres de Soufiane Ababri, de Marielle Chabal, de Michael FitzGerald, de Ghita Skali et Hajnalka Tulisz proposent des contradictions, des frictions, entre des formes d’authenticité et d’artificialité, entre des régimes de fiction et de réalité documentée. Si elles développent une critique vis-à-vis de représentations établies, politiques, identitaires, médiatiques, elles le font avec un mélange de vulnérabilité et d’ironie qui les exposent, et qui contiennent une promesse, en suspens entre le vrai et le faux.

Soufiane Ababri (1985, Maroc)
Marielle Chabal (1987, France)
Michael FitzGerald (1990, Irlande)
Ghita Skali (1992, Maroc)
Hajnalka Tulisz (1981, Hongrie)

Réfectoire des nonnes

En résonance avec la Biennale d’art contemporain de Lyon 

Vernissage mardi 19 septembre de 11h à 14h

Ouverture exceptionnelle à l'occasion des journées professionnelles de la Biennale de Lyon lundi 18 septembre de 13h à 19h

Ouverture en nocturne, en présence des artistes, mercredi 20 septembre jusqu'à 21h
à l'occasion de la remise du Prix de la Fondation Renaud à 18h30.

Exposition du mercredi au samedi de 13h à 19h

et un ensemble de travaux présentés dans l’espace public :
- À la Maison Mère, 21 place Gabriel Rambaud, 69001 Lyon : performance de Marielle Chabal, lancement de son magazine Reset! et concert le 19 septembre de 21h à 4h.
- Sur les rives de Saône : intervention d'Hajnalka Tulisz le long de la rivière au niveau du bâtiment Aviron Nautique quai Clémenceau.
- Dans le hall de la Résidence Villemanzy
21 montée Saint-Sébastien, 69001 Lyon : présentation du stand Complete Cure Device.